Connexion •  Se connecter pour vérifier ses messages privés •  S’enregistrer
 
 A vol d'ange ... ou de voleur Sujet suivant
Sujet précédent
Poster un nouveau sujetRépondre au sujet
Auteur Message
Fenrir
Sang Mêlé

Hors ligne

Inscrit le: 27 Déc 2014
Messages: 20
Race: Demi-ange.
Alignement: Chaotique Bon
Emploi: Voleur ou mercenaire ...
Point(s): 17
Moyenne de points: 0,85

MessagePosté le: Jeu 8 Jan 2015 - 01:16 Répondre en citantRevenir en haut

Fenrir s’était laisser prendre, mais avait naturellement camouflé ca de manière à ce que l’on pense que le voleur en question n’était pas très doué. Il fut tout d’abord jeté en prison ou il apprit que le navire appartenait à une personne assez connu… Qui ? Bonne question. Ce n’était pas vraiment un problème pour l’angeloup car il allait finir au bout d’une corde, comme le lui avait fait joyeusement comprendre ces compagnons de cellules. Fenrir n’ouvrit pas une seule fois la bouche durant son incarcération éphémère. 3 jours en tout, ce fut que le dernier jour où il parla enfin, la petite lame qu’il avait gardée dans sa bouche pendant tout ce temps avait déjà gagné sa main loin de tout regard indiscret.

Il marchanda simplement un morceau de pain, promettant un butin à l’homme dans la cellule à côté de la sienne. Non l’ange ne mentait pas, il avait caché une petite somme d’argent en cas de besoin quelqu’un part sur le port. Bien à l’abri du regard des gardes, il put manger et reprendre quelque force, un plan naissant doucement dans son esprit pour pouvoir s’enfuir. C’était risqué, mais ça pouvait marcher.

On attendit que le soleil soit à son zénith pour l’amené a la potence, Fenrir marcha d’un pas affaibli et tangué doucement de gauche à droite, deux soldats l’encadrant pour l’empêcher de tomber. Une fois sur l’estrade, Fenrir se retrouva seul devant une petite foule, curieux de voir qui serait pendu, ce fut d’un regard en apparence vide à travers ses cheveux détachés qu’il observa les gens présents. Personne ne semblait avoir remarqué la petite lame à peine plus grande que son pouce dans sa main derrière son dos, il tanguait doucement de gauche à droite, camouflant ainsi le léger mouvement de main qui effrité la corde lentement mais surement. Dès qu’il fut libéré, il maintint la corde en place et attendit calmement la fin du discours alors qu’on lui passait la corde au cou.

L’espace d’un moment, le voleur craint que son bourreau ne remarque qu’il était détaché, mais rien. Puis arrivé au moment où le héraut se tourna vers Fenrir pour lui demander s’il avait une dernière chose à dire. Fenrir sourit doucement et dit alors.

- Qu’on en finisse, je ne supporterais pas un autre de vos discours.

L’homme prit la mouche et le bourreau abaissa le levier pour ouvrir la trappe sous les pieds de l’angeloup. Mais celui-ci rattrapa la corde d’une main et resta au même niveau. Son bras souffrait de la fatigue accumulé, mais une monté d’adrénaline lui permit de tenir, le temps qu’il enlève la corde autour de son coup, elle n’avait même pas eu l’occasion de resserrer son étreinte. Fenrir put alors se servit du cercle qui s’était vidé pour y passer un pied dedans et décocha un coup dans le visage du bourreau qui s’avancé avec un gourdin avec son genou.

L’homme fatigué et muet n’existé plus désormais. La foule pas plus que les gardes ne semblaient s’attendre à cela. L’effet de surprise y était mais ce n’était pas vraiment fini. Le voleur grimpa jusqu’à ce retrouver sur la poutre en bois. Puis de là, il déploya ses ailes bicolores pour s’envoler en quelque battement d’ailes. Bien évidemment, on tenta de l’arrêter. Des gardes avaient était posé aux divers points de passage au cas où une fuite aurait lieu, mais à aucun moment on avait envisagé que Fenrir parviendrait à se détaché seul et encore moins à s’envolé.

Il était déjà haut, mais encore a porté de flèche car il en vit une voler non loin de son visage. Au moins cinq archers l’avaient pris pour cible et il était bien trop fatigué pour esquiver leur tir éternellement. Autant dire qu’il devait fuir au plus vite.

Facile à dire, une vive douleur se fit sentir dans son mollet, d’un bref coup d’œil, il vit la flèche qui l’avait transpercé à travers le haillon qui lui servait de pantalon. Son haut en revanche était déchiré à cause de ses ailes et ne tarderait surement pas à tomber dans le vide. Mais ça, c’était bien le dernier de ces soucis, il rattrapa une flèche qui venait droit vers son épaule tout en continuant à prendre autant de hauteur que possible, puis fut à l’abri des tirs. Désormais, il pouvait se laisser planer doucement pour récupérer un peu et entra dans un nuage pour disparaitre de vue.

Il vola comme ça pendant un bon quart d’heure, malgré la douleur à sa jambe. Mais, il n’avait pas encore eu l’occasion d’observer ce coin du monde de cette hauteur et fut assez impressionné.

Il perdait de l’altitude car ces ailes n’était plus habitué a voler, du moins pas avec autant d’heure de sommeil à rattraper et avant qu’il ne comprenne, il chutait déjà vers le sol. Ce fut uniquement parce qu’il retrouva ces esprits a temps qu’il survécu, déployant ces ailes a une dizaine de mètres du sol. Cela ne suffirait pas à l’empêcher de touché la terre ferme, mais au moins, ça limiterait les dégâts. Fenrir se rendit compte qu’il se trouvait au-dessus d’un champ, quelques personnes était présente et hurlèrent de surprise alors que l’angeloup faucha plusieurs pousses de ce champ avec ces ailes sur plusieurs mètres avant de rouler sur le sol.

Avant de sombrer dans l’inconscience, le Néphilim parvint à ramener ces ailes dans son corps mais hurla de douleur au passage. La sensation était loin d’être agréable, d’autant plus que lorsqu’il leva les yeux, un homme … ou bien une femme se trouvait là, il n’y voyait plus très clair et sombra définitivement des que c’est ailes eurent disparu, serrant toujours la flèche qu’il avait rattrapé dans sa main.
Alessa
Elémentaire

Hors ligne

Inscrit le: 17 Oct 2012
Messages: 112
Race: Elementaire
Alignement: Neutre
Emploi: Amiral/Administrateur
Point(s): 66
Moyenne de points: 0,59

MessagePosté le: Jeu 8 Jan 2015 - 19:12 Répondre en citantRevenir en haut

Il était rare que l'Amiral, actuelle administratrice de Variel, plus haute autorité en ces terres, quitte son port. Elle avait tellement à faire qu'elle s'autorisait rarement une excursion. Et si elle avait du choisir, elle n'aurai probablement pas choisit les terres. Aussi, en cinq ans, elle n'avait pas eu souvent l'occasion de découvrir les alentours de Variel. Mais c'était une missive importante qui était arrivée, quelques jours plutôt à son bureau, concernant un petite tribu qui vivait en amont du port. L'arrivée massive de colons avait graduellement pesé sur leurs propres ressources et se montraient particulièrement inquiet quant à la suite des évènements. Alessa ne souhaitait pas déléguer ce genre d'affaire, se sentant responsable de son peuple mais aussi des habitants locaux, qui se retrouvaient à faire coalition avec de parfait inconnus. Leur arrivée avait des airs de colonisations d'un certain côté et l'Amiral cherchait à éviter les tensions.

Aussi avait elle décidé de se rendre au sein de cette petite tribu qui possédait quelques champs. Le patriarche de la tribu, car il était difficile de parler de chef, l'avait reçu avec beaucoup de courtoisie. Pour l'occasion, l'Amiral portait une tenue officielle ; pantalon cintré d'un en lin noir, des cuissardes montantes à mis cuisses et une longue veste d'un tissu épais, d'un vert profond, marqué par du noir à la taille et à son contour. Son sabre rangé dans son fourreau pendait à sa ceinture, et elle déambulait aux côtés d'un homme dont le visage étaient marqués par les années de vie.


" - Je vous prie de croire que nous n'avons aucune intention de porter atteinte à vos cultures, de quelques ordres cela soit d'ailleurs. Je comprends parfaitement qu'une arrivée aussi colossale d'habitants joue énormément en votre défaveur, mais je pense que l'on doit pouvoir parvenir à trouver un accord. Nous pourrions envisager de vous verser un accord ? Séparer l'essentielles des terres en trois. Deux tiers pour vous, un tiers pour nous. Comme ça, vous conserver le monopole sur la vente, vous bénéficiez de gains concernant le commerce, vous restez dominant sur le marché. Et nous avons de quoi cultivez nos herbes médicinales et le chanvre pour nos navires....

- Le commerce n'a que très peu d'utilité pour nous, vous savez. L'essentielle de notre fonctionnement s'établi sur du troc. Votre monnaie n'a que peu de valeurs ici.

- Je comprends... Mais je souhaiterais vraiment parvenir à un accord. Vous prouvez notre bonne foi et ne léser pers..."

Les hurlements qui sortaient des champs coupèrent net les tentatives de persuasions de l'Amiral, et, accompagnée du patriarche, elle se mit à courir en direction des plaintes. Ils furent dépassées par plusieurs agriculteurs qui fuyaient la zone à contre sens. La chute d'une forme de créature ailée avait toujours tendance à faire forte impression. L'Amiral intima au patriarche de rester en arrière, il ne manquait plus qu'il soit blessé ou pire en sa présence, pour courir au drame diplomatique. S'approchant, elle constata qu'il s'agissait d'un homme d'une stature plutôt normale. A première vue, il ne portait sur lui, aucun signe apparent ni même remarquable. Quid de la stature ailée qu'elle avait vu ?
Ce qui, en revanche, pouvait être signifier comme remarquable, était sa blessure à la jambe, qui saignait abondement, une flèche lui traversant toujours la jambe. Similaire à celle qu'il tenait dans sa main.


" - Il est blessé ! Il me faut de l'aide pour le transporter !"

Le patriarche, qui bien qu'en désaccord sur les conceptions économiques et la façon de vivre des colons, était un bon et généreux. Il fit venir plusieurs hommes pour transporter l'inconnu dans une cahute vide. Alessa lui demanda le bâtiment le plus en extérieur possible du village, au cas où, pour ne pas prendre le risquer de blesser qui que se soit. Le Patriarche était aussi un homme fin et avisé, et comprenant ce que désirait l'élémentaire, soit éviter tout drame, il accepta. On transporta alors le Nephilim dans une maisonnette en hauteur, qu'on coucha sur un lit. Une jeune femme laissa à Alessa une bassine d'eau chaude, une décoction au parfum épicée et entêtant et une ample chemise propre.

L'inconnu faisait peur à voir. Blessé, les vêtements déchirés, les traits tirés...Alessa tira vivement sur la flèches dans la jambe, qu'elle plongea dans un saut, et plongea des linges propres dans l'eau chaude pour nettoyer la plaie du Nephilim, qui commençait à s'agiter, compte tenu de la douleur qui avait du élancé sa jambe assez vivement. L'Amiral avait posé sa veste dans un coin, si bien qu'il était difficile de connaître son statut. Encore que l'administratrice était plutôt connue, visuellement aussi bien qu'humainement, pour son implication en Variel.

_________________
Fenrir
Sang Mêlé

Hors ligne

Inscrit le: 27 Déc 2014
Messages: 20
Race: Demi-ange.
Alignement: Chaotique Bon
Emploi: Voleur ou mercenaire ...
Point(s): 17
Moyenne de points: 0,85

MessagePosté le: Ven 9 Jan 2015 - 01:06 Répondre en citantRevenir en haut

Combien de temps ? Il n’aurait sur le dire. Fenrir était bloqué dans un état semi-conscient. Ni-réveillé, ni endormie. Parfois ses yeux s’entrouvraient mais il ne voyait que des formes et sombres avant d’être contraint par son état de faiblesse à les refermer. Son corps avait juste besoin d’un peu repos, alors qu’il se sentait soulevé puis transporter. Les souvenirs et les rêves revinrent pour l’emmené dans un état de sommeil plus profond cette fois-ci.

Lorsqu’il retrouva ces esprits, c’était pour se rendre compte qu’il était couché, de ses yeux bleus il balaya la zone du regard. Une personne était présente, mais elle était dos à lui, ou bien de face ? Pourquoi n’arrivait-il pas à y voir clairement ? LE choc avait dû être plus violent qu’il ne l’aurait cru, d’ailleurs l’espace d’une seconde, il chercha à se rappeler ce qu’il s’était passé. L’angeloup volait à une bonne altitude, puis d’un coup, il se retrouva à quelques mètres du sol puis sur le plancher des vaches…

Une chose était sûr, ses ailes avait disparu, vu qu’il était couché sur le dos. Au moins, peut-être que personne n’avait vu cela. Autre chose l’interpella, il tenait quelque chose dans sa main. Tiens on ne le lui avait pas enlevé ça, étrange, ou bien on avait trop occupé par autre chose pour le remarquer. L’inconnu s’approcha à nouveau et tendit son bras vers lui, Fenrir abattit alors la pointe de la flèche entre lui et la main de cette personne avant de se levé rapidement.

Bien qu’éreinté, le voleur avait encore de l’énergie à revendre. Une fois debout sur la bonne jambe, Fenrir tendit son arme de fortune vers la personne présente mais se retrouva sur le derrière en posant son autre pied, la douleur le transperça d’un coup, ce qui lui fit perdre ses moyens. Mais même au sol, il se remit à tenir en joue ce qu’il reconnaissait enfin être une femme.

Tout en se relevant lentement, il observa à nouveau la pièce et fixa ensuite la personne. Une femme avec des cheveux rouges, il la connaissait, mais ne se rappelait pas vraiment d’où, peut-être quelqu’un un minimum connu. Au fond, Fenrir s’en fichait un peu à vrai dire. Le jeune Ange demanda alors d’un ton distant et froid.

- Ou suis-je ?

Le flash de la flèche dans la jambe lors de sa fuite passa par sa tête et il regarda enfin sa jambe. Ne pouvant cacher une certaine surprise sur son visage, il se reprit et sembla être énervé l’espace de quelque instant, comme si il lui en voulait de ce qu’elle avait fait puis détourna le regard pour dire.

- Pourquoi m’avoir soigné ? Je n’ai rien à vous offrir et …

Et quoi ? « Je suis un voleur, accusé a mort qui s’est enfuit en volant », non il valait mieux ne dire à ce sujet. De toute façon, ce n’est pas comme si il avait l’habitude de parler de lui. Fen analysa la situation, il pouvait la menacer aussi longtemps qu’il le souhaitait mais si elle avait des amis, son petit bout de bois ne fera pas le poids. Autant chercher à en apprendre un peu plus avant de tenter quoi que ce soit. Il planta la flèche à ces pieds, puis l’observa à nouveau tout en avouant.

- Pardon, c’est le choc. Je devrais vous remerciez, je pense… Est-ce que j’ai dormi longtemps ?

Fenrir revint s’assoir sur le lit, fatigué de faire le pied de grue.
Alessa
Elémentaire

Hors ligne

Inscrit le: 17 Oct 2012
Messages: 112
Race: Elementaire
Alignement: Neutre
Emploi: Amiral/Administrateur
Point(s): 66
Moyenne de points: 0,59

MessagePosté le: Ven 9 Jan 2015 - 13:05 Répondre en citantRevenir en haut

Alessa s'était retourné avec rapidité, en entendant le bruit que faisait l'inconnu. Il devait s'être réveillé. Réveillé oui et méfiant aussi. Malgré sa blessure, il tenait l'Amiral à distance avec la flèche qu'elle n'avait pas pensé à lui retirer. Les mains en avant, le visage impassible, elle avançait doucement prêt du Nephilim, en silence. Il semblait paniqué, mais plus encore, il n'était pas en mesure de se battre. Sa réaction, bien que déplacée au vue de ce qui l'entourait, confrontait l'élémentaire dans ce qu'elle pensait. Il était traqué. Par qui et pourquoi, c'était autre chose, mais lorsqu'on craint pour sa vie à ce point là, ce n'est jamais sans raison. L'élémentaire restait calme, silencieuse. Elle n'avait pas peur. Bien que n'ayant pas la moindre idée de qui se trouvait en face d'elle, c'était un homme blessée. L'Amiral était en pleine forme et maitriser l'inconnu n'aurait pas été compliqué.

Mais elle resta sans rien faire, fixant les yeux brillants de l'inconnu. Brillant d'inquiétude. De souffrance. De panique. Et il fini par s'épuiser, de se relever à chacune de ses forces. Ses épaules s'affaissèrent et il se laissa choir sur le lit. Alessa vint vers lui, écartant du pied le morceau de flèche de sa portée. S'asseyant en face de lui, elle lui tendit la décoction qu'on lui avait laissé.

" - Il n'y a pas d'inquiétude à avoir. Nous vous avons trouvés dans un champ. Vous êtes ici dans une petite tribu, à plusieurs lieues de Variel. Il n'y avait aucune raison de vous laisser dans l'état dans le quel nous vous avons trouvé. Venir en aide à son prochain n'est pas qu'une conception désuète, vous savez."

Alessa parlait durement. Sans jugement d'aucune sorte, mais avec l'assurance que lui conférait ses millénaires, son statut et son expérience. S'enfonçant un peu plus sur sa chaise, croisant les bras, elle toisa une nouvelle fois l'inconnu. D'un mouvement de tête elle désigna l'ample chemise, accrochée au pied du lit.

" - Habillez vous. Il ne faudrait pas que vous attrapiez froid. Il faut vous reposez. Vous avez été transpercé par une flèche et par les Soeurs, quoi d'autre encore, vu de l'état de votre tenue. "

Un bruit sourd vint briser le silence de plomb qui les enveloppaient. Tenue à l'écart du village, ils n'entendaient pas les bruits de la vie quotidienne. L'Amiral se leva, les sourcils froncés, regardant par la fenêtre. La pluie venait de s'abattre, comme à l'accoutumé, sur les plaines de Maa. Une pluie dense, forte, dissimulant l'horizon d'un épais rideaux grisâtre.

" - Je crois que vous allons devoir rester ensemble ici un petit moment. Mettons que j'oublie que vous avez fais une tentative piteuse et maladroite pour menacer quelqu'un qui vous a porté secours. Je peux vous venir en aide, plus amplement que soigner une blessure. Mais je vais avoir besoin d'un peu plus d'informations que ça. Alors, je propose que l'on commence doucement. Je m'appelle Alessa."

Vraisemblablement, il ne savait pas à qui il avait à faire. C'était une bonne chose. Si cet homme fuyait quelque chose, autant ne pas l'effrayer avec son statut de gouverneur de Variel. Revenant vers le lit, elle regarda la jambe du Nephilim qui s'était remise à saigner. Soupirant, elle s'agenouilla devant le lit, la bassine d'eau chaude à ses côtés. Elle retira doucement le bandage sanguinolent qu'elle jeta dans le saut, nettoya la plaie avant de refaire un pansement propre. Levant ses yeux bleus océans vers l'inconnu, elle le regarda gravement.

" - Restez tranquille. Je ne suis pas médecin, mais je dois pouvoir affirmer qu'il va vous en falloir un si vous souhaitez pouvoir marcher sans perdre trop de sang. Alors dites moi, quel est votre nom ? Que fuyez vous...Et surtout, comment avez vous fait pour atterrir dans un champs, en faisant fuir de panique l'essentiel des agriculteurs qui y travaillaient ?"

_________________
Fenrir
Sang Mêlé

Hors ligne

Inscrit le: 27 Déc 2014
Messages: 20
Race: Demi-ange.
Alignement: Chaotique Bon
Emploi: Voleur ou mercenaire ...
Point(s): 17
Moyenne de points: 0,85

MessagePosté le: Ven 9 Jan 2015 - 21:32 Répondre en citantRevenir en haut

Elle tenta de le rassurer par des paroles, Fenrir se sentit plus serein de savoir qu’il n’était pas de retour à Valriel, quoi que de toute façon, d’ici un bon mois, on ne se souviendrait surement plus de son visage. Elle continua à parler tout en lui conseillant de s’habiller mais le jeune homme demeura immobile.

Lorsque la pluie commença à s’abattre, l’angeloup ne bougea pas plus. Sur le qui-vive, les sens à l’affut du moindre bruit anormal. On aurait dit un loup, calme mais prêt à bondir des que possibles. Mais il n’était pas fou pour s’élancer avec sa blessure dehors avec une pluie battante, puis a supposé qu’il refasse usage de ces ailes, la pluie l’affaiblirait bien vite. De même que de ce réceptionné au sol ne serait pas du tout conseillé avec sa jambe.

Alessa hein ? Oui maintenant il parvenait enfin à s’y retrouver, un voleur qui ne connait pas les gens un temps sois peu important, n’est pas un véritable voleur. Car oui, les voleurs ne chassent pas que les objets et l’argent, les informations pouvaient également être une bonne source de revenu, quand on sait bien s’en servit. Mais maintenant qu’il connaissait la véritable identité de la personne en face de lui, Fenrir n’allait pas lui avouer quoi que ce soit sur ce qu’il s’était passé.

Il voulut d’ailleurs s’enlever lorsqu’elle s’approcha à nouveau, mais se retint de faire quoi que ce soit. Ce n’est pas comme si elle lui voulait du mal après tout.

- Restez tranquille. Je ne suis pas médecin, mais je dois pouvoir affirmer qu'il va vous en falloir un si vous souhaitez pouvoir marcher sans perdre trop de sang. Alors dites-moi, quel est votre nom ? Que fuyez-vous...Et surtout, comment avez-vous fait pour atterrir dans un champ, en faisant fuir de panique l'essentiel des agriculteurs qui y travaillaient ?

Eh bien, que de question. Le voleur ne sut quoi répondre sur le moment, cherchant à peser chacun de ces mots. Il savait bien évidement que ce n’était pas en mal qu’elle lui demandait cela. Mais elle devait s’attendre un peu à ce qu’il y a une chance qu’il ne lui donne pas les réponses attendu. L’angeloup soupira et dit alors d’un ton calme.

- A quoi bon répondre … Est qu’est-ce qui prouverait que je ne mens pas ?

Au fond, il avait dit la vérité sur ce point, rien ne prouvait que le jeune homme serait honnête néanmoins elle n’avait pas totalement tort au sujet de sa blessure. Fenrir se dit qu’il s’en débarrasserait dès que possible sur quelqu’un qui le mérite. Mais en attendant, le jeune homme allait devoir boiter un peu.

- Je me nomme Fenrir, ça je peux au moins vous le dire.

Après tout, rare était les personnes à le connaitre sous ce nom. Le voleur prit enfin la chemise et l’enfila, ne serait-ce que pour cacher les cicatrices qu’il avait dans le dos avant qu’elle ne les voit. Puis ramena ces cheveux vers l’arrière pour ne plus les avoir sur le visage.

- Dite aux agriculteurs que je m’excuse pour leurs récoltes et que je les dédommagerais plus tard pour cela. Des que cette pluie se sera calmé, je m’en irais.
Publicité






MessagePosté le: Ven 9 Jan 2015 - 21:32 Revenir en haut

Alessa
Elémentaire

Hors ligne

Inscrit le: 17 Oct 2012
Messages: 112
Race: Elementaire
Alignement: Neutre
Emploi: Amiral/Administrateur
Point(s): 66
Moyenne de points: 0,59

MessagePosté le: Ven 16 Jan 2015 - 22:56 Répondre en citantRevenir en haut

Alessa haussa un sourcil, retroussant ses lèvres en une moue particulièrement compréhensible. Une forme de dégoût teinté d'agacement. Sans pour autant céder à une quelconque forme de colère, Alessa se redressa une nouvelle fois, forte de sa stature, allant s'appuyer contre la porte, les bras croisés sous la poitrine, plongeant ses yeux couleurs océans, dans le regard fuyant du néphilim.

" - Mon but n'est pas de vous nuire. Mais si vous répondez à mon offre par de l'agressivité, je vais en faire autant. J'ai le pouvoir de faire de votre vie, un enfer. J'ai toute autorité en ces terres et il me suffirait de vous ramener avec moi pour que j'apprenne très rapidement les raisons qui font que vous avez fuis. Car à n'en point douter, lorsqu'on fuit au point de se faire flécher le corps, c'est qu'au mieux on est un saint , au pire, un criminel."

Alessa laissa planer le silence mornement, lançant quelques regard vers la pluie qui faisait rage, empêchant toute visibilité à moins de trois mètres. Déjà de long sillons d'eau avaient creuser le sol, formant ainsi de petits torrents incisifs.

" - Je suis l'Amiral de Viverive, Administrateur de Variel, endroit d'où, à n'en point douter, vous venez. Autrement dit, il n'y a plus forte autorité que moi en ces terres concernant ma ville. Et c'est à la fois une chance et une malédiction d'être tombé sur moi. Vous me faites l'honneur de votre nom, m'en voilà fort aise. Sachez toute fois que vous ne sortirez pas d'ici sans mon approbation. Et j'aimerais autant éviter d'en venir à l'usage de la force. Il y a bien assez d'eau comme ça..."

L'Amiral n'avait pas lâcher du regard Fenrir, l'intensité de son regard se transformait en vague et en ressac, plongeant toujours plus profond dans les abymes sans lumières de l'âme du nephilim. Revenant doucement vers le lit, la jeune femme tira la chaise vers elle, s'accoudant contre le dossier.


" - Je pourrais très bien vous laissez partir, soyez en sur, en temps normal je ne me serais surement pas affligé d'une personnalité capable au mieux, de quelques petits larcins sans la moindre importance. Mais voilà, vous venez de m'avouer que l'honnêteté n'était pas une de vos qualités principales, et je suis ici en mission diplomatique, je ne peux pas vous croire si vous m'affirmez ne vouloir que partir loin d'ici. A votre avis, si d'aventure vous commettiez contre ces gens, le moindre attentat à leur libertés et leur droit, sur qui cela retomberait ? Je vous le donne en mille, moi. Et je n'ai clairement pas envie de risquer mon alliance avec ce village parce que vous manquez de courage."

Un grondement sourd vint rompre le silence qui pesait depuis les derniers mots de l'Amiral. Ses flashs de lumières vinrent zebrer le ciel qui avait déjà perdu de son azur chatoyant. Alessa remis sa veste sur ses épaules, le froid et l'humidité commençaient à s'insinuer doucement dans la demeure. Elle se dirigea vers le brasero central de la pièce qu'elle raviva à l'aide bûche et apporta une couverture à Fenrir.

[color=#33cc99]" - Que vous le croyez ou non, je ne suis pas la méchante. Je n'ai cure de ce que vous avez pu faire en cet instant. Les enjeux qui se déroulent ici sont autrement plus importants, soyez en sur. Je ne peux ni ne veux prendre aucun risque. Alors, dites moi, qu'est ce que vous avez fui ? Comment êtes vous arrivés par les airs ? S'il y a quelqu'un dans ces terres détrempées en qui vous pouvez avoir confiance, c'est bien moi. Car si je peux faire de votre vie un enfer, ma seule parole pourrait alors vous graciez. Seulement, j'ai besoin d'avoir un retour pour se faire. Je ne risquerais pas mon statut ni le sort de mon peuple pour si peu. "

_________________


Dernière édition par Alessa le Dim 22 Fév 2015 - 21:11; édité 1 fois
Fenrir
Sang Mêlé

Hors ligne

Inscrit le: 27 Déc 2014
Messages: 20
Race: Demi-ange.
Alignement: Chaotique Bon
Emploi: Voleur ou mercenaire ...
Point(s): 17
Moyenne de points: 0,85

MessagePosté le: Jeu 22 Jan 2015 - 00:37 Répondre en citantRevenir en haut

Ce fut beaucoup de paroles en comparaison des quelques mots qu’avaient dit le voleur. Comme quoi il suffisait de peu pour permettre que la personne en dévoile un peu plus sur sa présence en ce lieu. Qu’espérait-elle ? Qu’il en fasse autant ? L’ange resta poli et silencieux, attendant simplement d’avoir une ouverture pour pouvoir enfin parler.

- Mon but n'est pas de vous nuire. Mais si vous répondez à mon offre par de l'agressivité, je vais en faire autant. J'ai le pouvoir de faire de votre vie, un enfer. J'ai toute autorité en ces terres et il me suffirait de vous ramener avec moi pour que j'apprenne très rapidement les raisons qui font que vous avez fuis. Car à n'en point douter, lorsqu'on fuit au point de se faire flécher le corps, c'est qu'au mieux on est un saint, au pire, un criminel.

Peut-être un peu des deux, mais en tout cas, elle supposait plutôt bien. Elle crut bon de rappeler son titre, titre que Fenrir connaissait vaguement. Mais si elle espérait ne serait-ce que l’impressionner, ce n’était pas gagné, pas de cette manière en tout cas. D’autant plus que Fenrir n’attendait que très rarement une approbation pour quoi que ce soit. Il soupira discrètement alors qu’elle continua a parlé.

- Je pourrais très bien vous laissez partir, soyez en sûr, en temps normal je ne me serais surement pas affligé d'une personnalité capable au mieux, de quelques petits larcins sans la moindre importance. Mais voilà, vous venez de m'avouer que l'honnêteté n'était pas une de vos qualités principales, et je suis ici en mission diplomatique, je ne peux pas vous croire si vous m'affirmez ne vouloir que partir loin d'ici. A votre avis, si d'aventure vous commettiez contre ces gens, le moindre attentat à leur libertés et leur droit, sur qui cela retomberait ? Je vous le donne en mille, moi. Et je n'ai clairement pas envie de risquer mon alliance avec ce village parce que vous manquez de courage.

Houlà, Fenrir n’avait jamais dit qu’il avait l’intention de faire quoi que ce soit à ce village. Mais bon, Alessa avait ses raisons, aussi incroyable que cela puisse paraitre, le voleur les comprenaient parfaitement. De toute façon, fuir avec sa blessure ne serait pas du tout une bonne idée. A tire d’aile non plus, même s’il était un peu plus reposé désormais, l’angeloup savait pertinemment que cela le fatiguerait bien trop vite quoi qu’il fasse. L’Amiral posa alors quelques questions qui donnaient désormais plus un air d’interrogatoire qu’autre chose. Fenrir sourit doucement et tira un peu plus la couverture autour de lui pour ne pas avoir trop froid tout en hochant la tête pour la remercier.

- Je viens de Valriel, oui. On m’a accusé de m’être introduit sur l’un des bateaux les mieux gardé du port, celui d’une personne visiblement riche. A cela, je dirais que les rondes des gardes n’étaient pas les plus coordonnés que j’ai pu avoir la chance de voir… Puis accusé d’avoir volé l’argent du bon peuple … La version officielle du moins. Un homme riche n’hésitera pas a raconté n’importe quelle histoire pour justifier une somme que l’on a découvert.

Fenrir la regarda alors d’un air sérieux, ayant mis le doigt sur quelque chose qu’elle ne devrait certainement pas savoir car d’après ces propres sources, la cargaison de ce navire aurait dû être purement alimentaire a la base. Hors à son sens, quelqu’un qui était censé faire respecter l’ordre ne faisait pas bien son travail si elle n’était pas au courant que l’argent de la population était ainsi détourné. Le voleur dit alors sur un ton plutôt amusé.

- A mon sens, je pense plutôt que ce type avait surement perçus des sommes plus importantes que ce qu’il avait bien voulu avouer et donc s’en être mis de côté. Lorsque son pécule a était découvert, ce type a cru bon d’inventer une histoire de « réserve en cas de besoin » et pour se venger de la personne qui l’avait mis à jour, « peine de mort pour crime envers le peuple. ». Mais loin de moi l’idée de passé pour le gentil dans cette histoire… Je ne suis qu’un voleur certes, mais qui respecte les règles du jeu.

Le voleur ne s’intéressé pas vraiment au détail de l’histoire, d’autant plus que l’argent ne l’intéresser pas plus que ça non plus, que ce soit celui d’un marchand, d’un amiral … ou bien d’un escroc pour coller à la thématique de ce qu’il avait raconté. En revanche, Fenrir était mieux connu sous le nom de Néphilim dans la profession donc techniquement, s’il lui disait cela, elle devrait aisément pouvoir le replacer dans certaine affaire de vol quelconque. Rarement des gens bien en l’occurrence. L’angeloup fini alors sur un ton beaucoup plus sérieux désormais.

- En ce qui me concerne, ce qu’il se passe ici et maintenant ne me regarde pas et je n’ai aucune raison de faire quoi que ce soit qui n’irait pas dans votre sens. Vous vouliez ma franchise, vous l’avez eu « amiral » N’en attendait pas plus de moi. Oh et pour votre gouverne, ma vie est déjà un enfer, je ne vous crains absolument pas.
Alessa
Elémentaire

Hors ligne

Inscrit le: 17 Oct 2012
Messages: 112
Race: Elementaire
Alignement: Neutre
Emploi: Amiral/Administrateur
Point(s): 66
Moyenne de points: 0,59

MessagePosté le: Dim 22 Fév 2015 - 21:11 Répondre en citantRevenir en haut

L'Amiral haussa un sourcil, sans pourtant s'exprimer plus. Son attitude ne changeait pas, aucun tressaillement ne pouvait se voir sur cette stature tant rompu par les siècles de vie en mer. Le temps avait eu sur elle, cet impact intéressant, que rare, étaient les éléments qui l'emportaient ou la faisaient réagir. Elle était une personnalité forte, respectée, mais, et depuis des années, posée et tempérée. Non pas qu'elle n'eu pas quelques velléités de faire taire l'arrogance du jeune homme qui se tenait en face d'elle, mais elle était bien trop accaparé par des idées bien plus importantes. Jetant un nouveau regard vers l'extérieur, contemplant l'eau transformer le sol détrempée en véritables rigoles et torrents.

" - Ne croyez pas que vous avez vécu le pire. Je ne dis pas ça pour ce que je pourrais vous faire. Simplement qu'il y a toujours pire que ce à quoi on peut s'attendre. Et c'est bien souvent, alors que nous sommes persuadés d'être au fond du gouffre, qu'on réalise qu'il y a toujours plus profond. Plus insalubre. Ce n'est qu'un conseil. De même que vous devriez éviter de jauger un adversaire trop promptement. Je ne me place pas en tant que tel, mais je pourrais. "

Alessa tournait doucement en rond, arpentant la pièce unique de long en large.

" - Mais je suis d'humour magnanime. Du moins, tant que je tirerais de vous tout ce que j'estime être nécessaire. Disons que pour l'instant, votre état et le temps extérieur sont une situation propice à ce que nous restions ici un petit moment, vous et moi. Cela étant, le retour de quelques rayons ne vous offrira pas le salut. "

L'élémentaire tourna la tête alors qu'un nouveau bruit vint interrompre leur conversation. Un bruit sourd et discret parmi ceux que le déluge infligeait à la maisonnée. Sur ses gardes, une main sur le pommeau de son épée, l'Amiral s'approcha de la porte d'entrée, qu'elle ouvrit avec d'infini précaution. Son regard tomba sur une habitante du village, complètement détrempée, de la boue jusqu'aux cuisses, qui tenait un épais panier recouvert de tissu.

" - Le chef du village m'a envoyé vous prévenir. Les nuages se pressent au loin, noirs et sombres. C'est un mauvais présage selon lui. Il souhaite que vous restiez parmi nous, vous et votre...ami. J'ai accepté de venir vous apporter quelques vivres. La pluie ne me dérange pas."

Et après avoir esquissé un sourire à l'Amiral, encore abasourdie, la jeune femme s'en fut sous le déluge qui n'en finissait pas. Refermant la porte, Alessa s'approcha du lit tout en découvrant le large panier. Celui ci contenait plusieurs portions de viandes découpées, quantités de légumes et légumineuses, ainsi que des boissons et des couvertures. Alessa contempla l'intérieur du paquet avec une infini compassion dans le regard.

"- Je ne sais pas si vous avez entendu avec tout ce bruit, mais apparemment le temps n'est pas prêt de s'arranger. Le chef du village nous offre son hospitalité et nous a fait apporter de quoi tenir un siège semble t-il. Je devrais trouver de quoi faire cuire tout ceci je suppose. C'est une offre très généreuse de sa part, j'espère que vous serez vous en souvenir. "

Elle déposa le panier sur la table de chevet, prêt du lit, avant de partir en quête de quelques accessoires culinaires pour leur préparer un plat digne de se nom.

" - Vous devriez peut être me donner le nom de ce riche que vous avez volé. J'ai constaté un certains nombre de manque, dans les registres du port. C'est mon travail, en effet, de constater ce genre de chose, mais l'essentiel de temps, je compte sur la bonne foi de mes hommes. Les voyages en mer sont souvent périlleux et qu'il manque deux trois caisses à une livraisons attendues n'est pas surprenant. Mais mes hommes...ce sont mes hommes. J'ai confiance en eux, et c'est réciproque. Mon autorité sur les marchands indépendants ne devraient pas être moindre, seulement tout le monde ne pense pas au bon fonctionnement de Variel. Et ces personnes sont toutes aussi dangereuses aussi bien pour la ville en elle même, que pour nos futures relations avec les locaux. "

Alessa émit un petit rire de victoire après avoir trouvé une épaisse marmite qu'elle pouvait accroché au dessus du brasero. Elle commença à faire bouillir de l'eau, recouvrant la dite marmite, se réchauffant les mains auprès du feu.

" - Comment êtes vous arrivé à Variel ? J'ai connu presque l'essentiel des personnes ayant pris la mer avec moi pour quitter les anciennes terres de Faërie et venir s'installer ici...Nous n'étions alors, pas si nombreux. Mais c'était il y a quelques années. L'emploi ne manque pas dans cette ville, qui profite de sa jeunesse pour être encore florissante. Votre œil avisé sur les rondes, par exemple, pourraient vous conférer un succès certains dans la sécurité. "

_________________
Fenrir
Sang Mêlé

Hors ligne

Inscrit le: 27 Déc 2014
Messages: 20
Race: Demi-ange.
Alignement: Chaotique Bon
Emploi: Voleur ou mercenaire ...
Point(s): 17
Moyenne de points: 0,85

MessagePosté le: Sam 28 Fév 2015 - 13:39 Répondre en citantRevenir en haut

Fenrir ne semblait pas s’émouvoir de ces propos, elle n’était pas la première personne à se croire supérieur à lui. D’autant plus que ce n’était pas à la faveur de la lumière que l’ange disparaissait. Le voleur ne réagit même pas à l’approche d’une troisième personne qui vint leur annoncer que le calme n’arriverait pas avant un moment. Elle leur amena à manger et les invita à rester … Cela lui faisait étrange qu’on l’invite à rester, mais autre chose l’intrigué, un mauvais présage.

Il se plongea un instant dans ces pensées, mais en fut sorti à nouveau par Alessa. Comme quoi elle aimait parler visiblement, l’angeloup ne lui en voulait pas vraiment, coincer dans une hutte avec un type dont elle ne savait rien et qu’elle aimait à prendre de haut comme si elle contrôlé totalement la situation. Sauf que Fenrir affichait désormais un sourire amusé par les propos qu’elle lui tint, preuve qu’elle n’écoutait qu’à moitié ces propos.

- Vous devriez peut être me donner le nom de ce riche que vous avez volé. J'ai constaté un certain nombre de manque, dans les registres du port. C'est mon travail, en effet, de constater ce genre de chose, mais l'essentiel de temps, je compte sur la bonne foi de mes hommes. Les voyages en mer sont souvent périlleux et qu'il manque deux trois caisses à une livraison attendues n'est pas surprenant. Mais mes hommes...ce sont mes hommes. J'ai confiance en eux, et c'est réciproque. Mon autorité sur les marchands indépendants ne devraient pas être moindre, seulement tout le monde ne pense pas au bon fonctionnement de Valriel. Et ces personnes sont toutes aussi dangereuses aussi bien pour la ville en elle-même, que pour nos futures relations avec les locaux.

Qu’il avait volé, à non, Fenrir ne se souvenait pas avoir énoncé un tel crime, accusé certes, mais pas coupable. Il s’était présenté comme un voleur certes, mais cela ne justifié en rien le reste. Cependant, le quiproquo était compréhensible et l’ange commencé a ce lassé de ces joutes verbales dans le seul but était de prouvé qu’il avait en tant soi peu de bonne intention la dedans.

- Cet homme aura le plaisir de découvrir qu’il ne lui manque rien. Non pas que ça me fasse plaisir, mais l’argent et l’or sont le cadet de mes soucis. Puis même en vous avouant son nom, rien ne dit qu’il n’aura pas changé de place tous ces biens et trouvé de bien meilleurs cachettes. Comme je vous l’ai dit, je respecte les règles du jeu, ce serait donc un coup bas que de dénoncer ce type a plus forte raison qu’il finira bien par se faire remarquer tout seul. Pour ce qui est de travailler honnêtement, non merci, j’ai déjà donné.

Fenrir ferma les yeux un petit moment puis se leva pour boiter jusqu’à l’entrée afin de regarder dehors. Son mauvais pressentiment ne l’avait pas quitté depuis tout à l’heure. Un tel temps ne pouvait pas être bon signe en règles général. Un doute fini par l’assaillir et il demanda d’un ton anormalement calme pour le contenu de ces paroles.

- J’ai une question, votre présence ici est bien tenu secrète ? Sinon un tel temps ne pourrait pas être une diversion idéale pour permettre à je ne sais quoi de s’approcher afin de pouvoir bénéficier de l’effet de surprise. Une telle attaque vous retomberez sur le dos et mettrait fin à toute collaboration avec nos hôtes.

Il regarda à nouveau dehors et laissa échapper quelques mots, se souvenant tant bien que mal des évènements un peu avant sa chute, il venait de comprendre un détail, mais peut-être se trompait-il.

- Je commence même à me demander si ce temps est normal. Les nuages ont bougé si vite alors qu’il n’y avait pas autant de vent.
Montrer les messages depuis:      
Poster un nouveau sujetRépondre au sujet


 Sauter vers:   



Sujet suivant
Sujet précédent

Index | Créer un forum | Forum gratuit d’entraide | Annuaire des forums gratuits | Signaler une violation | Charte | Conditions générales d'utilisation
Powered by phpBB © 2001/3 phpBB Group :: Dgf GW :: Toutes les heures sont au format GMT + 2 Heures
Traduction par : phpBB-fr.com
Create by dagonfield genesis :: by nerevare